Juste un jour après la déception Crucified Barbara, il était temps de se réconcilier avec le rock en se rendant à la Chimère pour une soirée estampillée "real" rock'n'roll avec les Parisiens de Whodunit et Radiations.

Pas grand'monde dans la salle lorsque les Radiations s'emparent de la scène. Du bon punk-rock à fond les ballons, mais pourtant, allez savoir pourquoi, je reste sur ma faim. Peut-être aurait-il fallu un peu plus de monde pour que ces Parisiens irradient. Quand même vache pour eux de se coltiner 200 bornes pour jouer devant une dizaine de personnes.

Beaucoup plus convaincants les Whodunit. Du gros garage aux influences Who, Cramps (qu'ils reprendront d'ailleurs en fin de concert aidés en cela par une "choriste" de choc). Sur scène un chanteur-guitariste rappellant un croisement entre Lux Interior et Morrissey complètement habité par son truc (en plus ce monsieur joue sur une réplique Epiphone Wilshire du luthier Richard Daguet, preuve de son bon goût), un bassiste avec des fourmis dans les jambes, un guitariste discret mais assurant une rythmique efficace, le tout servi par un bucheron derrière les fûts. Une bonne grosse claque que ce concert.