Fuck, fuck, fuck et re-fuck !!! Le temps de trouver une place pour me garer et voilà-t'y-pas que j'arrive à la taverne du Sieur Malik juste après que Poncharello ait fini son set, qui d'après des oreilles informées, fut excellent. Et, à voir le quatuor lillois dégoulinant de sueur, certain que ça a du être "muy caliente".

Qu'importe, j'étais venu aussi pour Volt Ghosts, un trio germanique avec un ex-Shoemakers à la basse, et recommandé par la "Ashtones Connection".
Quelques minutes de balance puis c'est parti pour une bonne heure de speed-rock (qui virera au bon gros punk lorsque le batteur viendra échanger sa place avec le chanteur-guitariste en fin de concert) prompte à faire flasher n'importe quel radar de notre maréchaussée bien-aimée. Basse-batterie-guitare-chant envoyés poignée dans le coin, pas besoin de plus. Et si, en extra, on a droit à un dynamitage en règle du Proud Mary, que ne renierait pas John Fogerty (Creedence Clearwater Revival, pour les plus jeunes ou les plus ignorants d'entre vous, qui, parfois, sont les mêmes... just kidding...), on a là tout ce qu'il faut pour repartir chez soi le pied tapant et la tête dodelinante. "Hell Yeah!!!" comme dirait l'autre...