Exit l'Alba, place au Blind Test ; nouvelle déco, nouveaux tauliers et concerts à gogo. Une petite soirée du samedi soir rue Henri-Kolb, un peu à l'écart de la "Rue de la Soif" lilloise (comprendre rue Masséna) pour une dose de rock'n'roll assumée.

Encore une fois, j'arrive à la bourre, The Night of the Satanic Cannibals est déjà bien avancé sur son set. Le bar est plein et il faut se faufiler à l'arrière de la salle pour choper le groupe. Avec un nom comme le leur, on pourrait s'attendre à un ènième combo psychobilly oeuvrant dans le sous-Meteors. Il n'en est rien ; si les guitares ont des réminiscences rockab', le chant part plus dans le style thrash. Marrant et sympa, sympa et marrant. Mais de "Satanic Tits", on n'en a pas vu la pointe d'un.

Tout comme le boxeur du même nom, Tyson Boogie est là pour se charger de vos oreilles. Point de morsure ici mais plutôt injection de décibels direct dans le conduit intra-auriculaire. Plagieur assumé, le trio weppois nous envoie des compos "à la manière de" ; un façon AC/DC, un autre façon Iron Maiden (ah, "The Trooper" qui devient "The Trappist"...), encore un façon Trust. On est plié en quatre et on se prend une bonne dose de rock'n'roll.