Cette année, le Smout Festival aura réussi l'exploit de passer entre les gouttes et nous offrir une bonne dose de soleil dans la flamande cité d'Hazebrouck.

Il pleut encore lorsque j'arrive pour n'assister qu'à la fin du set de Jarod, pluie qui ne durera pas et permettra à In Memory Off de jouer sous le soleil.

Toujours sous le soleil pour The White Loose Woman, combo dont l'originalité séduira une grande partie de l'audience. Je les avais ratés plusieurs fois sur Lille, ça y est, c'est ratrappé.

Les Lyonnais de 7 Weeks font dans le gros rock très (trop ?) influencé Metallica. Dommage d'ailleurs qu'ils aient du mal à se départir de ces influences trop présentes, car vu le niveau des musiciens, ils auraient de quoi casser la baraque.

Delbi, c'est Romain, que j'avais déjà croisé avec Lulu. Là il est tout seul avec sa guitare, sa V-Drum (sorte de grosse caisse électronique) et ses boucles qu'il enregistre et déclenche aux loopers. Un one-man band en quelque sorte avec une originalité qui fait mouche.

Avec Autorun, on arrive dans un trip ambiances clavier-guitares arpégées dont, je l'avoue, je ne suis pas très friand. Assez statique, surtout en comparaison avec le reste du plateau de la journée.

Après m'être sustenté comme il se doit, je retrouve les Chipmen de Poncharello. Avec eux, c'est comme d'hab, one, two, three, go!!! Grand plaisir que de les voir sur une grande scène.

Ça y est, la pluie s'est remise à tomber, et pas du petit crachin ; de la bonne drache d'euch'Nord. Le petit photographe se dit qu'il vaut mieux prendre ses précautions et commence à enrober son matériel de sacs plastiques. C'est sans compter sur la déveine de Mademoiselle K qui tarde à commencer son set, empêtrée dans des problèmes technique. Du coup, une fois tout réglé, la pluie a enfin cessé lorsque débute le concert. La K, je l'avais vu à la Cave aux Poètes lors de ses débuts, alors que le buzz autour d'elle était tout juste en train de démarrer, et c'était vachement bien. Depuis, le buzz a amplifié de façon indécente et le public est différent de celui de la petite cave de Roubaix, plus "grand public" dirons-nous. Set pro, carré, mais manquant un peu de chaleur par rapport à mes souvenirs roubaisiens.

Pas de rappel pour K, la foule rentre chez elle laissant aux Costa Gravos le soin de clôturer le Smout Edition 2008 en foutant un bordel pas possible sur la scène. Malheureusement pour eux, à cette heure avancée de la nuit, ne restent devant eux que quelques fans et surtout pas mal de viande saoûle. Pour moi c'était retour sur Lille dans la Rockmobile.