Rockpixels continue ses ballades
en campagne avec ce soir un tour à Orchies pour la première
journée du Festival Musikadonf 2005 avec une affiche bien
énervée. Jugez plutôt : Poncharello, M(or)ange,
Hell's Crack et Parabellum.
Chose très rare dans ce
genre de festival, ça commence pile à l'heure. J'ai
bien fait d'arriver tôt pour une fois, ce qui me permet
de choper l'intégralité du set de Poncharello qui
ont la lourde tâche de chauffer une salle qui à cette
heure est loin d'être remplie. Qu'à cela ne tienne,
les quatre (dont trois Pamba) balancent leur déluge de
bombes chargées au stoner rock. Hélas, seule une
petite demie-heure leur est accordée ; trop court, assurément
trop court.
M(or)ange fait dans le "rock
racé", sapes impeccables et poses de dandies pour
un rock somme toute assez classique. Bien joué, stylé
et élégant, une certaine idée du rock à
l'anglaise façon Flamin' Groovies. Ça passe bien,
même si le public présent est plus venu pour écouter
quelque chose de plus brutal.
Hell's Crack : trois mecs seulement
(un deuxième guitariste était excusé pour
ce soir) mais un rafouin d'enfer pour ce gang de power-metal venu
de Nantes. Grosses influences Motörhead (d'ailleurs comme
les brittons fous, ils reprennent "Please Don't Touch"
de Johnny Kid and the Pirates), jusque dans le batteur-chanteur
qui me fait étrangement penser à Philty Animal Taylor.
En gros du hard-rock speedé balancé à fond
les manettes par trois allumés que rien ne semble arrêter.
A la fin du set, l'échauffement était fait, la meute
était prête pour la machine à pogo Parabellum.
Quinze jours après le
concert d'Aulnoye-Aymeries, retrouvailles avec Parabellum et toujours
le même mot d'ordre :
"PANEM, CIRCENSES & ROCK'N'ROLL !!!", l'arêne
est ouverte, dans la salle les fauves sont lâchés
prêts à bondir sur les quatre gladiateurs de Parabellum.
Assez bourrins les fauves quand même ; en front de scène
ça pogote sévère, gare à celui qui
voudrait y rester au calme, son dos y serait mis à rude
épreuve. Dès le premier morceau la scène
devient le tremplin des slammers. Au front Schultz et sa bande
de bagnards envoient la purée comme des rois. Nouveaux
morceaux et classiques, tout est bon dans le cochon et je me surprends
même à hurler "Anarchie en Chiraquie !"
et "la Bombe et Moa" avec la plèbe entassée
au bas de la scène.
Une requête à formuler à César : "un
live de la tournée, un témoignage, SVP".