C'est pas parce que c'est dimanche qu'il faut commencer les concerts plus tôt. Résultat, il est presque 22 h lorsque les Ashtones montent sur scène, en prélude au set de leurs amis allemands de Shoemakers. Du coup le bar de la rue d'Iéna s'est bien rempli et les choses sérieuses peuvent commencer.

Toujours aussi bons les Ashtones, vus et revus maintes fois (d'ailleurs, attendez-vous à les voir sous peu chroniqués encore une fois dans ces pages), mais toujours le même plaisir à les retrouver d'autant plus qu'ils se bonifient avec le temps. La rigueur et l'énergie.

La connection Ashtones-Allemagne est bien établie ; après les Gee Strings, Shoemakers. Encore des amis teutons des Ashtones. Ils font dans un punk 77 à l'anglaise, plus Pistols que Clash enchaînant les morceaux comme on enfile des perles. C'est très bon même si j'y trouve un côté un petit peu répétitif dans les morceaux. Quand même un bon groupe bien énervé avec son chanteur à la gueule de Bruno Lochet des Deschiens.