"Fuck the govt' (part II)"
Un mec qui porte un bracelet à la gloire de
St-Pauli, quartier "putes et punks" de Hambourg, ne
peut pas être mauvais.
Dès l'arrivée sur scène de ces
vieux briscards de la scène punk anglaise, la température
est montée d'un cran, le public se rapproche pour entamer
le grand pogo, va falloir se préparer à encaisser
les coups dans le dos et les épaules. Les amplis guitares
semblent avoir été montés par un maçon
préposé au montage d'un mur de son.
Au deuxième morceau, la salle sent la sueur
et suinte la bière, sur scène, le chanteur, tel
un écureuil fou, saute partout, bondit dans la salle et
harangue le public qui n'en demande pas tant. Sensa Yuma, c'est
du lourd, pas de la petite bière coupée à
l'eau. En une petite heure, ils auront finalement mis le public
à genoux, trempé de sueur et des acouphènes
plein les oreilles.