Cette fois-ci, pas de problème pour trouver Mourcourt, il faut dire que pour la dernière édition du festival Rock It Mourcourt, j'avais galéré dans les champs, mais ce coup-ci, j'ai tourné au bon endroit, et du coup arrivée dans les temps pour cette édition spécial filles avec OSNI, Nervous Shakes et Harakiri.

Que dire de plus sur OSNI qui n'ait déjà été dit ? Un nouvel album orienté trash surf à présenter et Mathieu qui s'est mis à l'harmonica. Sinon, c'est du OSNI, sexy en diable, garage à souhait. Le public belge répond bien et le groupe assure. Nickel, impec, bonne prestation.

 

Nervous Shakes, de Bruxelles, les seuls à déroger au mot d'ordre de la soirée ; chez eux, pas une seule fille. Par contre, quatre mecs sapés classe, à l'anglaise. Pantalon cigarette, boots anglaises, chemise à jabot, le chanteur semble arriver tout droit des rues de Londres. On fait là dans un rock'n'roll classieux, à la Flamin' Groovies ou Dogs. C'est du tout bon, très dandy rock, style Johnny Thunders avec ou sans Heartbreakers, la grande classe.

Harakiri, des Flamands (dont un rose, la chanteuse), deux filles et un batteur en slip, clône de Georges Mc Fly dans "Retour vers le Futur". Un slip un peu trop lâche, d'ailleurs, au point de laisser pendre ses attributs comme sur un dessin de Reiser (voir photo). Harakiri, c'est du girl-punk, plus hurlé que chanté, la bassiste semble tout droit sortie d'une légende flamande avec son drôle de chapeau et sa drôle de robe, la chanteuse, elle fait dans le total look bonbon rose (sauf la jupe). Les chansons, en anglais, parlent de trucs de filles, avec une légère préférence pour les histoires de cul. Par contre - et elles s'en excusent à plusieurs reprises - ça sent le concert de rentrée, on sent un manque évident de répétitions, plantages, fausses fins, etc. Malgré tout ça on passe un très bon moment grâce à l'énergie que ces trois-là déploient sur scène. Au final, ils feront monter les membres des deux autres groupes sur scène pour une sorte de capharnaüm musical.