Décidément, l'Aéro
fait tourner son Club, depuis quelques temps. Après Alan
Vega, Andre Williams, Black Lips, c'est au tout de Jonathan Richman
d'avoir les honneurs de la "petite" salle. Cadre plus
intime certes que la grande salle, mais, pourquoi faire jouer
les groupes dans une "quasi-obscurité" ?
Mais avant de retrouver l'ancien Modern Lovers sur scène,
il faut compter avec les "Rois du Rire" de la soirée,
les ineffables Sammy Decoster et Susanne Piesker.
Sammy Decoster, beau mec, belle
gueule, flanqué d'un contrebassiste nous balance ses petits
états d'âme en chansons. Et là, franchement,
j'hésite entre l'envie de meurtre et l'envie de suicide
tellement le personnage me semble agaçant.
Quant à sa suivante, Susanne Piesker, zapping intégral
pour moi. Un vrai concept son style : "surtout ne pas se
faire remarquer..."
C'est depuis le public que Jonathan
Richman arrive sur scène. Il était tranquillement
en train d'attendre son tour dans la salle pendant le set de Susanne
Piesker. Avec lui, au moins, on a le sourire aux lèvres.
Juste accompagné d'un batteur et d'une guitares acoustique,
l'américain nous balance ses petites comptines remplies
d'humour, y compris en italien. Chansons à la limite du
sketch parfois, au moins, là, on rit. Pas tout vu du concert,
car j'avais rendez-vous avec la rock'n'rollitude des Belges de
Two-Star Hotel dans un autre quartier de Lille.