C'est accueilli par la voix et la guitare de Julie que le public arrive dans la salle du Splendid. Chanson française et guitare folk tout en douceur avant de monter en puissance pour les 10 ans de Pambanizza Cirkus.

La soirée se lance vraiment avec l'arrivée des Mauvaises Langues, compagnons d'écurie des Pamba. Restent bien dans leur style ceux-là, et se paient le luxe de reprendre "Namur", de leurs copains, en y apportant leur violon dingue.

Sine Qua Non et son punk-rock de Dunkerque. Très classique tout ça, bonne énergie. Ça passe bien, même si ça manque un peu d'originalité à mon goût.

Les londoniens de Firemouth font, eux, dans le gros rock qui tâche, et font parfois penser à Metallica pour la lourdeur des guitares. Leur chanteur guitariste, coiffé d'une gapette à la Brian Johnson, assure le truc. C'est du tout bon.

Au tour de Poncharello de se présenter sur scène. Je les avais déjà vu il y quelques temps à Herlies. C'est toujours nickel, bonne patate et bon esprit, bien en phase avec le public.

De Costa Gravos je ne sais que penser. Une espèce de métal fusion mêlant les boucles et les grosses guitares. Assez proche d'un certain hardcore US. Toutefois quelques moments de calme pour mieux repartir dans la tempête. Pas trop mon style quand même. Peut-être un peu trop foutoir pour moi.

L'heure est venue d'accueillir les hôtes de la soirée. La smala Pamba s'empare de la scène. Grosses guitares et cuivres fruités. Tout au long du set, leurs potes viendront leur filer un coup de main. Se paient même le luxe d'avoir avec eux le bourreau de Gogol 1er et un renfort de cuivres avec la Fanfare du Wambrechistan, lointaine contrée située au-delà des frontières de la Deûle. En prime une reprise du "Too Drunk to Fuck" des Dead Kennedys (j'aurais bien vu un petit "Kaliforni Uber Alles" en plus). Après le concert, le Splendid se vide mais rendez-vous est pris dans un bar de Lille pour y continuer la fête. Bien claqué par la soirée, pour moi c'est direction la rockpixelsmobile qui me conduira au doux foyer.