Quoi de mieux que deux jeunes femmes pour ouvrir le bal. Cheshire Cat (The Bouncing) n'a pas abandonné son style batcave, et c'est tant mieux. Toujours cette basse ronflante et cette batterie saccadée et métronomique pour accompagner le chant incantatoire de Clothilde.
Changement radical de décor avec Blindhorses. Ici l'Americana rencontre le punk. Ça démarre relativement doux pour ensuite envoyer le bois. Ça sent la sueur, la poussière et le mezcál. Ne manquent plus qu'une assiette de patates au lard et une paire de bottes fumantes.
Et oui, malgré le running gag, les Mookills sont bien là ce soir. Comme d'habitude, rien à vendre (si ce n'est leur participation à la compil'), pas de merch' non plus. Mais on s'en fout. On est venu voir du punk morveux, du punk de branleurs et on n'est pas déçu. Loin de là...
Tiens, justement, en parlant de b.... Naannn, j'déconne. Toujours est-il que les Denyals, eux aussi, sont là. De retour après une interruption pour cause de "on n'a pas trouvé de batteur", le trio est prêt à faire parler la poudre, ou plus exactement la Telecaster rouge et blanche (à l'instar de Wilko Johnson chez qui elle est noire et rouge). "On est là pour faire du rock'n'roll et rien d'autre" dixit le groupe. Pas de problème, ils le font bien.
On finit avec Gun Addiction et son "Dark Raw Punk". Changement de line-up, exit Olivz et Tomoy mais l'affreux Cram et le blondinet Scotch sont toujours là pour tenir la boutique.
