Bien rempli le Grand Mix ce soir pour le chant du cygne de Stocks. Chant du cygne pour Stocks mais certainement pas pour Christophe Marquilly qui, ce soir accompagné de ses nouveaux musiciens, a décidé de tourner la page Stocks pour en ouvrir une nouvelle. Occasion rêvée pour passer en revue l'époque Stocks ainsi que la carrière solo.
A l'inverse du concert des 20 ans de Stocks, pas d'invités ce soir. Ou plutôt si, beaucoup d'invités ; le public tout d'abord mais aussi les nouvelles chansons enfin dévoilées sur scène. Ça démarre Les Paul en avant pour "Cole Younger", suivront une alternance de passages du plus rageur au plus léger, nous montrant toutes les facettes du bonhomme ; blues-rock ou folk irlandais (et pourquoi pas "bulgare" non plus ?) pendant plus de deux heures lancées à fond de caisse pour finir par le classique "Suzy". Derrière le guitariste-chanteur, on a droit à une section rythmique parfaitement rôdée, avec une mention spéciale à
Thomas Gonzales à la batterie, un phénomène de précision et de groove, bien épaulé par Fabrice Debels (ancien de chez D3 pour ceux qui ont connu) à la basse. Un canard a titré "une guitare qui refuse de se taire", l'homme non plus n'est pas prêt de s'arrêter, saisissant là une belle occasion de démontrer qu'il faudra continuer à compter avec lui et qu'on est pas prêt de l'enterrer.

Alors les compos sont là, le public est là, reste plus qu'à tourner, d'autant plus qu'un nouvel album et un DVD live (capté ce soir-là) sont en préparation.