Scottland + Koritni ; soirée placée sous le signe de l'Australie, patrie des grands espaces, des surfers et des buveurs de bière (oui, un peu cliché, ça).

L'Australie d'AC/DC pour Scottland qui se fait fort depuis une dizaine d'années de reprendre à la perfection le répertoire de l'époque Bon Scott. Et boudiou qu'ils le font bien, le public venu en bon nombre ne s'y est pas trompé et n'a pas regretté sa soirée. Même si la voix du chanteur Eric Fermentel n'est pas exactement la même que celle de Bon Scott, on a vraiment l'impression d'avoir le gang australien en face de nous, avec en plus une impeccable tenue de la scène.

Koritni, eux, sont des purs Aussies et pourtant on pourrait les croire directement téléportés depuis le Los Angeles des 80-90's. Au niveau look, un croisement Guns'n'Roses et Motley Crue pour un heavy-rock à l'américaine tout à fait dans l'esprit du look. Alors, c'est vrai ce n'est pas très original mais le groupe y met une grosse énergie et la voix de Lex Koritni, le chanteur, est digne des meilleurs représentants de l'époque sus-citée. Là où ça se gate, c'est dans la gestuelle du chanteur ; cette façon d'onduler, de bouger fait trop penser à une caricature d'Axl Rose. Ajoutez à cela un guitariste qui a troqué le haut de forme de Slash pour un chapeau melon, et vous aurez l'impression d'être dans un club de Sunset Blvd en 1987. Par contre musicalement, ça tient plus que bien la route dans le style. Bonus au concert, en guise de rappel les mecs reprendront la quasi totalité de "Appetite for destruction" de Guns'n'Roses (Welcome to the Jungle, Paradise City, Mr Brownstone, Paradise City, etc.). On m'apprendra d'ailleurs (merci Stéphane) que les gusses ont pour habitude lors de leurs rappels de jouer l'intégralité soit de cet album des Gunners, soit du "Pump" d'Aerosmith.