Troisième édition de "l'Homme au Chapeau Fest",
cette fois sur 3 jours (je n'ai hélas pas pu être là le troisième pour
le plateau italien), et toujours pour rendre hommage à Francis et
Hervé, ci-devant guitaristes d'Ashtones tous deux tragiquement disparus
en 2011, et qui, depuis, laissent un grand vide.
Le premier soir présente un plateau franco-français avec les Mookills
(non photographiés ici sauf à faire les cons à piquer le micro sur
scène), The Denyals, et Whodunit.
The Denyals, comme d'hab', rock tendu comme un arc, rythmiques nerveuses dans la veine d'un Wilko Johnson ; impec, nickel.
Whodunit, straight from Paris, avec pour seul bagage un bon gros rock'n'roll garage, emporté par un chanteur-guitariste en transe.
Les guests "surprise" de la soirée, c'est le duo proposé par Gé (chanteur d'Ashtones) et Daniel Collet (le frère de Francis) qui nous livre un mini-set intimiste plein de bon goût et d'émotion.
Deuxième jour, les allemands envahissent le Diablo. Les premiers à s'élancer sont Second District
et leur glam-punk. Présence très émouvante si on se rappelle qu'ils
partageaient l'affiche avec Ashtones à la Chimère ce foutu 11 novembre
2011, jour de la disparition d'Hervé.
Eux aussi ont partagé la scène avec Ashtones, Turbomongo
est certainement un des meilleurs, voire le meilleur, cover-band de
Turbonegro. Tout y est, le jeu de scène, la musique, l'énergie. Enfin,
bref, l'original se faisant plus que rare dans nos contrée, ce serait
une erreur que de rater le gang de Ratisbonne (Regensburg pour les bons
élèves qui ont fait allemand première langue).