Et une nouvelle Nuit de l'Alligator à l'Aéro ! Au programme, du Garage avec le duo The (Fabulous) Courettes et du clinquant avec la sensation Glam Gyasi.
Et tout ça dans un Club de l'Aéro très bien rempli.
J'avais raté The Courettes
lorsqu'ils étaient passés à (feu) L'Imposture. Les échos de l'époque
avaient déjà été très bons. Ce soir-ci, j'ai compris pourquoi. Une
sorte de “garage-surf-psyché“ joué à fond de balle par ce couple à la
scène comme à la ville. Juste une batterie, une guitare et deux voix,
ils n'ont besoin de rien de plus pour embarquer le public qui se presse
au pied de la scène.










Gyasi,
lui, m'avait déjà foutu une grosse claque lorsque je l'avais vu en
juillet dernier au Binic Folk Blues Festival. Celui dont on dit
(ironiquement ?) qu'il va sauver le rock évoque un croisement musical
et physique entre Mick Ronson, David Bowie et Marc Bolan.
Un bond de quelques décennies en arrière, à l'époque où les artistes
flamboyaient sur scène. Alors oui, c'est glam, très glam, et ça joue de
tous les clichés afférents à ce style (et c'est ça qui est bon). Le
blondinet chante et joue de la guitare comme un vrai “guitar-hero“ des
70's, s'aventurant même dans le blues le plus classique (reprise du “I
Smell a Rat“ de Buddy Guy) ou allant jusqu'à citer le “I'm Waiting for
the Man“ du Velvet Underground à la fin d'un morceau. Quant au band qui
l'accompagne, des tueurs, avec notamment une guitariste qui fait le
show.
Sur
la scène du Club de l'Aéro, il aura fait un carton avec toute la
superbe que je lui avais trouvé ce soir de juillet au bord d'une plage
bretonne.















