"Rock'n'Rooooooooooooollllllllllllll !!!!!!!!"

Lille, l'Aéronef, et devant nous, la légende ; The Fleshtones, gardiens du temple rock'n'roll. Probablement les seuls capables de fédérer les rockers, les mods et les punks. Même les punks à crêtes amidonnées ne peuvent résister.

D'entrée, Peter Zaremba, bras croisés sur sa chemise lamée, met les choses au point. Ils sont le rock'n'roll et vont nous le faire savoir, nous le rentrer dans le crane à coups de guitares nerveuses et d'orgue dézingué. Ces mecs-là ont la classe, celle qui renvoie les Strokes et autres branleurs à leurs chères études dans leurs écoles privées helvètes. Les seuls capables d'assurer une partie du concert dans la salle ou sur le zinc du bar en entraînant tout le public avec eux. Le genre à mixer "Whole lotta love" avec "Communication Breakdown" de Led Zep et réussir à s'appropier le morceau.

"Ladies and gentlemen, you've just seen The Fleshtones, they are the present and the future of Rock'n'Roll, they are The Rock'n'Roll !"