Dehors il fait froid, un temps à ne pas mettre un keupon dehors. Et justement tous semblent s'être donnés rendez-vous au même endroit ce soir. Du coup, à l'intérieur de l'Urban, la température est plus proche des 40° que du zéro, c'est l'affluence des grands jours, on peine à se frayer un passage du bar vers la salle.

J'arrive juste pour le début du set de Chaos Ethylik, formation lilloise officiant dans un punk classique non dénué d'humour. On sent le plaisir à se retrouver sur scène devant les potes. Bien sûr, le chanteur doit s'aider de ses textes mais ça a au moins le mérite de ne pas se choper la grosse tête. Un gros son et de l'humour (ah, "Vingt mille lieues sous la bière", ça restera), bon plan que de les avoir vus.

 

Chaos 83, from Boulogne-sur-Mer, une émanation de Bomb'X. Là aussi, gros son mais un punk plus agressif, hargneux. Pas forcément ma tasse de thé mais sympa aussi.

 

Un ampli qui merde, et voilà l'assistance de l'Urban qui s'impatiente de voir démarrer The Filaments, formation punk-ska anglaise. Après de laborieux essais, c'est réparé et on peut démarrer. Le guitariste arbore une crête montée à la colle à bois digne des plus grands représentants brittons, c'est le concours avec la salle pour savoir qui a la plus grande (crête, pas bite). Punk ska donc, mais aussi reggae. Peut-être pas un groupe majeur de la scène anglaise, mais précédé d'une bonne réputation et qui fait bien son truc.