"J'ai encore rêvé d'elle pendant le dernier été indien chez Aline"

Didier Super au chant et à la guitare, un Toxic Waste à la batterie et le propre frère de Tom Cruise à la basse (si, si, il a la même chemise), voilà le genre de Supergroupe qu'on avait pas vu depuis le Dirty Mac Supergroup (regroupant, je le rappelle pour les plus jeunes, John Lennon, Eric Clapton, Keith Richards et Mitch Mitchell). Ce trio de choc nous arrive donc avec son variéto-punk à faire danser les gens qui ont préféré payer 1 euro pour cette soirée plutôt qu'en claquer 20 fois plus dans une boîte remplie de clones de chanteuses estampillées TF1 ou M6 et de mecs en survêtement Tacchini remontés dans leurs chaussettes.

On a donc droit à un petit revival 70's et 80's réarrangé à la sauce Discomobile ; Joe Dassin, Il était une fois, Dorothée et plein d'autres gloires passées qui nous ont fait tant rêver (enfin vous peut-être, moi pas). Et là, on se dit que finalement, si on bourrine sur la pire des daubes, ça reste une daube mais avec beaucoup de goût, et putain qu'est-ce-qu'on s'éclate !
On a même réussi à entendre un guitariste jouer plus mal que celui de Scorpions (et ça, faut le faire !)

Finalement, p'têt'ben que les chanteurs de variétés de ces années-là, c'étaient des punks (meuh non, j'déconne).