"Fuck the caniches" (et les autres)
Ambiance colonie de vacances avec Didier Super et ses
chansons exaspérantes ;
on rallume toutes les lumières, on s'asseoit par terre
et on écoute bien sagement la poésie engagée
du régional de l'étape (ben ouais il est de Douai).
Le fan club (essentiellement féminin) était
là, ponctuant les textes de "diiiiiiiiidddddiiiiiiiieeeeeeer
!!!!!!!!!" remplis d'amour et de bière.
Sexy en diable avec ses lunettes homologuées Sécu
et son survêt' Judo-Club Dechynois, le barde de l'amour
est là sur scène, en vrai, on peut presque le toucher
(mais lui, y préfère pas). Réflexions profondes
sur la fin du monde, les majorettes, la misère dans le
monde et autres problèmes de notre société
(comme la question des nanas qui roulent en 106, débattu
récemment à l'Assemblée Nationale), de tout
cela, tel un Patrick Bruel moderne, Didier nous a parlé.
Ah ça c'est sûr, Madame Super peut être fière
de son rejeton.
Et en plus, ce soir j'aurais appris une chose : avec
une moitié supérieure de caniche, on peut faire
une marionnette.