Ça ne se bouscule pas aux portes de la Maison des Etudiants ce jeudi soir. Pourtant l'affiche est alléchante ; du gros rock mâtiné de psycho avec les belges de Hellsonics, et surtout les glam-punkeux anglo-ricains de The DeRellas. Soirée "classieuse" donc.

Malgré la présence d'une contrebasse, Hellsonics n'est pas un ènième "sous-Meteors" psychobillly. Le combo belge fait plutôt dans un heavy-rock speedé à la guitare bien grasse. Trop grasse et trop lourde peut-être la guitare, qui se confond avec la basse dans un rythme un peu trop "gros sabots". Un peu de légèreté et d'aigus n'auraient pas nui.

Après la Chimère il y a un an, The DeRellas sont de retour dans la région bien décidés à foutre le feu. Le gang de l'ex-Vibrators Robbie Tart fait toujours dans un glam punk aux tubes imparables. Le groupe joue avec une niaque incroyable (mention spéciale au bassiste Timmy), apparemment content de retrouver le (maigre) public lillois. Comme la dernière fois, le combo fait preuve de bon goût pour ses reprises ("Baby, Baby - won't you be my girl" des Vibrators, "You're so vain" de Carly Simon ou encore "Be my Baby" des Ronettes) et nous balance ses compos calibrées pour faire bouger les fesses des filles ("She's a Pistol", "Somethin' to say", "Crash and Burn"...). Encore une fois un sans faute pour The DeRellas.