Et paf, la belle soirée à la Chimère ! De quoi se prévoir un bon mercredi soir bien à l'écart de la lucarne infernale. Les Londoniens de The DeRellas plus les Lillois d'Ashtones pour un concert fleurant bon le raw-punk 70's. Encore une fois, Gé avait fort pour la programmation. Miammmmm !

21 heures quasi pétantes, les Ashtones sont sur scène. One, two, three, rock ! C'est parti pour un set encore une fois mené la poignée dans le coin. Du nouveau et de l'ancien dans le répertoire mais toujours du bon (bonne surprise que de réentendre "Big Scandal in Rock'n'Roll" en live). L'arrière-salle de la Chimère a fait le plein pour l'occasion et l'on est obligé de se préserver des chutes de Gunnaz qui pleuvent depuis la scène (private joke).

Avec un ex-bassiste des Vibrators au chant (Robbie Tart), sûr que The DeRellas allaient taper dans le punk-rock bien mélodique. J'étais déjà prévenu par l'écoute de leur dernier opus en date "Hollywood Monsters" et la galette m'avait donné une furieuse envie d'être là ce mercredi soir. La suite allait me donner raison ; d'emblée le combo londonien s'empare de la scène et sonne le rassemblement à coups de guitares acérées et de lippes "billy-idoliennes" (qui lui même semblait tenir ça du "68 Comeback Special" d'Elvis). Et c'est parti pour un festival glam-punk rappelant la meilleure époque des Dolls, Hanoï Rocks ou autres élégants combos. The DeRellas se paient même le luxe de dynamiter - et s'approprier - "Be my Baby" des Ronettes et "You're so vain" de Carly Simon. Rajoutez à cela la reprise du "Baby Baby (won't you be my girl)" des Vibrators et vous aurez eu ce soir une des claques rock'n'roll de cette année.