J'avais raté les précédentes
éditions du Chicon Gratt'1 Festival mais cette année,
avec la venue de Punish Yourself, impossible de faire l'impasse
dessus. C'est donc d'un coup de rockpixelsmobile que je me rends
à la riante Maison des Enfants de Lomme.
Le temps d'arriver, Klakomaniak
est en train de finir son set et, bizarrement, je n'ai pas l'impression
d'avoir raté grand chose. En fait, la soirée ne
va vraiment commencer que maintenant, avec le hardcore de No Flag.
Basse, batterie, deux guitares et un fou au micro, ça claque
! Ces mecs ont de la bouteille, ça se voit et ça
s'entend. Idéal pour se déboucher les oreilles en
prévision de la suite.
Le Fred 666 croisé plus
tôt dans la soirée m'avait avoué le désir
de "foutre le bordel" ce soir. Ça sera fait via
un envahissement de la scène par une bonne partie du public,
au grand dam des p'tits gars de la sécu. Rodeo Superstars
Inc. a encore évolué depuis la dernière fois
que je les ai vus ; look plus sobre, musique plus épurée
(pas de clavier ce soir mais des boucles enregistrées)
tout en restant puissante (rhaaaa, la basse de Grav'). Moins chiens
fous qu'à leurs débuts mais toujours aussi barrés.
Un concert de Punish Yourself
avec des crash-barrières, voilà qui est inhabituel.
Inhabituel certainement aussi pour la sécu qui, au lieu
de se contenter de contenir la foule, passa une bonne partie du
concert à carrément la repousser en fond de salle.
Pourtant le groupe toulousain avait bien sa frontière à
lui sous la forme d'une barrière de lasers en front de
scène. Point n'était besoin de refouler le public
comme on met un enfant au piquet. Sinon, pour ce qui est du concert,
ce fut encore une fois une tuerie, le groupe balançant
ses bombes sonores à tout va. Entre un VX déchaîné
et une Miss Z qui bastonne sa gratte, le reste du band assurait
le pilonnage au mortier. Pas de danseuse ce soir (jambe cassée
ou un truc comme-ça) mais pour la remplacer un cow-boy
aux fesses nues jongleur de feu. Un bon show qui aurait mérité
un service de sécurité plus "compréhensif".