A l'Urban, les Ashtones jouent
à domicile, sûrs d'y trouver un public tout acquis
à leur cause, celle du rock'n'roll stoogien et "ramonesien".
Hélas, ce soir, peu de monde dans le club, la faute sans
doute au boulot qu'on va devoir reprendre le lendemain matin ou
à d'autres concerts programmés ce soir-là
dans d'autres lieux. En tout cas, si la quantité n'y était
pas, la qualité, elle, était là.
Concert un peu court d'Ashtones,
mais il faut dire que ça a commencé assez tard,
20 h 30 au lieu des 19 h annoncées. Du coup, démarrage
à fond et pied au plancher jusqu'à la fin. Pas de
"Jumpin' Jack Flash" ce soir mais tous les classiques
du groupe. Francis n'a pas sa chemise, pas grave, jouera torse
nu et Dav' nous la fera ricain, lunettes noires et clope au bec.
Enfin, comme d'habitude, ce fut prenant et intense (ah, ce "I
need", carrément le hold-up d'Ashtones sur L7).
La scène est libre, les
Boss Martians installent le matos. Estampillé "Sweet
Jeanne Productions", gage de rock'n'roll high-energy de qualité
(bisous-bisous, Jeanne), le groupe a calé in extrémis
cette date de Lille entre un concert deux jours avant en Norvège
et un autre le lendemain en Angleterre. Une chance donc de les
voir chez nous.
Boss Martians, c'est du bon gros
rock à l'américaine avec des claviers rappelant
Deep Purple ou les Doors. Un chanteur-guitaraiste qui donne de
sa personne et des gros riffs qui tachent et remuent les tripes,
recette éprouvée et efficace. Dans la salle le public
(hélas trop peu nombreux) apprécie ces gros sons
de guitare et ces refrains entêtants.
Par contre, là aussi,
court concert (environ 1 heure), mais c'est vrai que le peu de
monde présent n'incitait pas à développer
l'affaire, même si l'accueil fut excellent.