Son tourneur français
m'avait prévénu il y a deux mois ; "je fais
passer Bob Log à la Cave aux Poètes en avril".
Du coup, rendez-vous était pris avec le frappadingue ricain.
Un première partie assurée
par un duo aussi dépressif que déprimant permet
de faire le plein au bar avant que le Zorro des one-man-bands
vienne nous délivrer, nous les Bernardos d'un soir. Et
pour ça il s'y connaît le loustic avec sa grosse
guitare, sa petite grosse caisse et sa cymbale. Le dernier album
est détaillé au compte-fil ("this is the first
song of my new album... this is the second song... this is the
third song", etc.). Visiblement content de l'affluence devant
lui, le casqué a la patate et nous le fait sentir en faisant
monter la température dans la salle, d'ailleurs il ne voit
plus rien derrière sa visière embuée de sueur.
Un bon concert, un bon rappel, affaire conclue, ne restait plus
qu'à rentrer chez soi.